GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

28/10/2016 | Ligue des champions tennis de table coupe d'europe

ROBINOT : « A 12-12, c’est juste dans la tête… »

Ligue des Champions. L’homme fort du succès Hennebontais à Ostrava (Tchéquie), mercredi soir (3-2), espère que ses deux premières victoires de la saison lanceront la GVHTT.

Boris Abraham, votre entraîneur, avait décidé de se passer de Chen (n°28 mondial), et c’est vous qui avez commencé.

Oui, c’est un choix du coach, il veut que chacun prouve ce qu’il peut apporter à l’équipe. On savait que ça allait être plus dur sans lui. Je n’ai pas l’habitude de commencer, là, il le fallait et j’ai saisi l’occasion de bien lancer l’équipe. C’était contre Hung-Chieh (Chiang), que j’avais perdu la dernière fois que je l’avais joué…

Mais là, vous battez Hung Chieh Chiang (n°78) sèchement 3-0 (11-5, 11-6, 11-7). Qu’est ce qui a fait la différence ?

J’ai attaqué dès le début, il n’a pas réussi à hausser son niveau de jeu et j’ai gagné assez facilement. Je me sentais vraiment bien, ça s’est vu. J’ai eu une bonne période d’entrainement après les résultats en dents de scie du club, j’ai réussi à retrouver un bon niveau de jeu, être stable et constant. Ça n’a pas été un grand niveau de jeu hier, mais j’ai assuré l’essentiel.

Puis, Liam (Pitchford) et « Kalin » (Kreanga) perdent leurs deux matchs et Ostrava mène 2-1… Que se passe-t-il dans votre tête avant votre match ?

Ça virait un peu au cauchemar, mais Liam (Pitchford, n°49) a sorti un gros match (victoire contre Chiang) et j’ai su puiser dans mes ressources pour gagner la dernière rencontre.

À 2-2, vous menez 9-4 puis Karakasevic revient à 10-9, avec une balle de match dans une salle survoltée…

Je me suis crispée, j’avais l’impression que je ne pouvais plus rien faire. Dès qu’il mettait la balle sur la table ça n’allait plus… À la fin, j’ai fait avec les moyens du bord. Il n’y avait plus de tennis de table. A 12-12 au dernier set, c’est juste dans la tête. J’ai été costaud. À 9-4 je n’ai pas le droit de me mettre dans des situations comme ça ! Mais ça a donné une belle première victoire avec plein de suspense. Quand j’ai vu qu’il avait réussi à remettre un gros top de ma part, je me suis dit : « Ce n’est pas possible il y a un truc, je ne peux pas gagner ! » (rires). Mais au final heureusement que ça finit sur une victoire, sinon ça nous aurait fait mal à la tête de perdre.

En termes d’états d’esprit, peut-on parler d’un match référence sur ce début de saison ?

Dans la combativité, oui. Avec cet état d’esprit on peut remonter au classement en championnat. C’est encourageant, il y a une victoire à la clef et un gros combat gagné. C’est bien de gagner de cette manière, ça peut lancer la saison. Boris (Abraham) était content qu’on ait affiché cette détermination, il était satisfait pour nous et pour lui-même.

SOURCE : Ouest-France du 28 octobre 2016 par Nicolas Tavares

 

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