GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

22/11/2022 | Ligue des champions 2022-2023

ENTRETIEN. Tennis de Table : pour Kristian Karlsson, Hennebont a « ce qu’il faut pour gagner »

Avant la réception de Mühlhausen en Ligue des champions, ce mardi 22 novembre, le Suédois Kristian Karlsson, 18e joueur mondial, évoque son début de saison et les ambitions de la GV Hennebont au niveau national et européen.

La GV Hennebont reçoit Mühlhausen, ce mardi 22 novembre (19 h 30) au Ping Center, pour son troisième match de groupe de Ligue des champions. Après s'être inclinés en Allemagne (3-1), samedi 19 novembre, mais en l’ayant emporté à Wels, en Autriche, le 13 novembre (0-3), les Morbihannais doivent s’imposer par au moins deux points d’écarts pour pouvoir s’assurer prendre la première place de leur poule et se qualifier pour les demi-finales. Absent lors des deux dernières rencontres, puisqu’il se trouvait en Thaïlande pour disputer un tournoi de qualification olympique, Chuang Chih-Yuan (16e mondial) devrait être de retour pour cette rencontre. À la veille de la partie, le Suédois Kristian Karlsson est revenu sur son début de saison et les ambitions de sa formation.

Vous vous êtes blessés lors du match de Pro A contre Angers (victoire 2-3, le 11 novembre), vous aviez manqué la première rencontre de Ligue des champions contre Wels (le 13 novembre) avant de revenir. Comment ça va ?

C’était une déchirure musculaire à la cuisse gauche. Pas très importante, mais je la sens toujours un peu. Je peux jouer presque normalement, je dirais à 80 %. C’est bien que je puisse au moins jouer sans ressentir trop de douleurs, parce qu’on a beaucoup de matches en novembre et en décembre et c’est important qu’on obtienne des résultats. Je suis content que ça ne soit pas pire, mais bien sûr, je ne serai pas capable d’être au maximum. Après les derniers matches en décembre, j’aurai deux semaines pour me reposer, donc j’espère qu’après ça ce sera bon, je passerai une IRM en Suède. Pour le moment, on fait juste en sorte que ça ne s’aggrave pas, et en fait ça s’améliore. Je l’ai senti davantage contre La Romagne (le 16 novembre) que contre Mühlhausen (le 19 novembre).

Hennebont reste sur deux défaites (contre La Romagne en Pro A, et Mühlhausen en Ligue des champions), qu’est-ce qu’il vous faut pour retrouver la victoire ?

C’est une longue saison. La Pro A est beaucoup plus forte que ce qu’elle était les six ou sept dernières années. Il y a des joueurs qui viennent des championnats russes et allemands. Nous devons accepter que ce n’est pas facile de gagner à chaque fois. Tout le monde est capable de battre tout le monde. La Romagne a très bien commencé, mais toutes les équipes ont perdu au moins une fois, parfois de manière a priori surprenante. Donc pour gagner, nous devons être à notre meilleur niveau. On l’a dit avant le début de saison, il n’y a plus de matches faciles. Avant, peut-être, il pouvait y avoir deux formations de plus faible niveau sur le papier. Mais maintenant, tout le monde est très proche. Et ça vaut aussi pour la Ligue des champions. Ce sont les meilleures équipes d’Europe. Contre Mühlhausen, on a perdu deux cinquièmes sets qui ne se jouent qu’en six points, malheureusement. On aurait dû en gagner au moins un des deux. J’ai eu ma chance dans mon deuxième match et j’ai perdu, donc je pense que je dois en prendre la responsabilité. On espère faire mieux mardi (22 novembre).

Vous avez joué en Allemagne, à Düsseldorf, pendant six saisons, quelles sont les clefs pour battre Mühlhausen ?

Ils sont très forts à domicile. Ils sont connus pour jouer beaucoup mieux chez eux. Maintenant, on va avoir le public de notre côté et ça peut faire ces petites différences. Quand on doit jouer des cinquièmes sets en six points, c’est très différent d’avoir le public derrière soi. Ça pourrait être un facteur décisif. Ça va être serré, c’est une bonne équipe, ils ont toujours été durs à battre. Leurs joueurs jouent tous depuis longtemps en Allemagne. Je m’entraîne avec deux d’entre eux donc je les connais.

Vous avez gagné cinq Ligue des champions (deux avec Pontoise, trois avec Düsseldorf), est-ce que vous pensez qu’Hennebont a ce qu’il faut pour la remporter cette saison ?

Absolument. Quand le groupe est au complet, nous avons une équipe très forte sur le papier. Je l’ai déjà gagnée, donc nous savons ce qu’il faut pour gagner. Mais en même temps, nous devons respecter les autres équipes aussi. Et si on regarde Ulm cette année, par exemple, je pense qu’ils ont l’équipe la plus forte qui n’a jamais joué en Ligue des champions. Notre objectif, bien sûr, c’est d’aller en demi-finale, et ensuite tout peut arriver. C’est très serré entre toutes les équipes. Si on se qualifie, je pense qu’on a de bonnes chances de faire quelque chose.

Source : Ouest-France du 22 Novembre

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