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TENNIS DE TABLE

10/05/2019 | Hennebont est plus solide que Saarbrücken

« Hennebont est plus solide que Saarbrücken »

L’atmosphère et l’ambiance à Saarbrücken ne seront pas les mêmes qu’à Hennebont et son « chaudron » de Charles Abraham. « En Pologne, oui, c’est très, très chaud, mais ce n’est pas comme ça en Allemagne », admet le coach angevin.

ETTU Cup (finale retour). Saarbrücken - Hennebont, demain (18 h). Les Bretons, victorieux 3-1 à l’aller, devront se méfier d’une formation allemande redoutable dans sa salle. Décryptage.

Entre guillemets

La Vaillante Angers a affronté Saarbrücken cette saison, en Ligue des champions, avec une victoire angevine (3-2) et un lourd revers en Allemagne (3-0). Le coach David Pilard présente les caractéristiques de cet adversaire.

L’atmosphère à Saarbrücken

Cette équipe joue dans un gymnase classique, avec un seul côté de tribune. Dans cette salle, il n’y a pas pas une ambiance hyper chaude, mais il y a du monde. Et quand on sait qu’à Hennebont, le public est chaud, je ne pense pas que ce soit l’atmosphère qui les déstabilisera. Ce n’est pas vraiment un élément perturbateur pour l’adversaire.

L’impression laissée par les Allemands

Ils sont très forts dans leur salle. Mais c’est une équipe très surprenante. Je me rappelle qu’on avait été vraiment dominé chez eux, on était tombés contre une équipe redoutable. Et au retour, on a gagné relativement facilement chez nous. Avec Saarbrücken, il y a donc du très bon et du moins bon. Franziska (leader de l’équipe, 17e mondial) est capable de perdre de matches comme c’était le cas lors de la finale aller contre Cédric Nuytinck (51e), alors que son classement devrait pourtant lui permettre d’avoir de la marge sur ses adversaires. Après, s’il est à 100 %, avec également un Jorgic (40e) jeune et extrêmement fort, ça peut être dangereux. Mais pour moi, Hennebont n’a pas de joueur faible, avec notamment Pitchford, un des meilleurs Européens du moment. C’est plus solide que Saarbrücken.

Quels risques pour Hennebont ?

Je connais Boris (Abraham, le coach hennebontais), je ne pense pas que lui et ses joueurs tomberont dans la facilité après la victoire à l’aller (3-1). C’est plus la tension et la crispation que les joueurs pourraient ressentir si Hennebont commence à se faire remonter. C’est le plus gros risque. Saarbrücken a quasiment la finale perdue, mais attention, si on lui donne la chance d’y croire… Parce que parfois, au pied du mur, on fait des choses intéressantes.

Et maintenant, quelle tactique ?

Gagner 3-1, c’est un bon résultat pour Hennebont, avec en plus un goal-average intéressant (quatre sets d’avance). Cependant, ils ne doivent pas jouer pour prendre un point ou deux. Mais plutôt pour gagner. Est-ce qu’il faut tenter un truc, changer la tactique, l’équipe, pour prendre un point ? Je ne sais pas si c’est la solution. Un joueur comme Pitchford doit assumer son rôle, en numéro 1. Alors jouer la sécurité, oui, mais il ne faut pas non plus être trop prévisible. C’est plutôt Saarbrücken qui doit prendre des risques. En tout cas, j’espère de tout mon cœur qu’Hennebont gagnera. Ce ne sera pas si simple, mais il y a un avantage certain de pris après le match aller. »

Source: Ouest France du 10 Mai par Baptiste COGNÉ.

Hennebont sera champion d’Europe…

- s’il remporte au moins deux matches ;

- s’il s’incline 3-1, mais avec un meilleur total de sets remportés sur la double confrontation (11 sets à 7 pour Hennebont à l’aller).

En cas d’égalité parfaite (même nombre de matches et de sets remportés), les deux équipes seront départagées au nombre de points gagnés.

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