GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

12/12/2014 | Le haut niveau se joue ici

Pour la douzième année consécutive, la garde-du-Vœu affiche une équipe en pro A, l’élite du ping pong français. Bruno Abraham, élu président en 1997, veut depuis longtemps aller plus loin dans le rêve.

Si on parle d’Hennebont dans le monde, c’est aussi grâce à la Garde du Vœu (GVH) tennis de table.

Argentine, Belgique, Suède, Angleterre, Canada, Nouvelle-Zélande … Le club accueille 800 stagiaires à l’année, venus de la planète entière. C’est sa notoriété qui fait la différence. Une image de marque façonnée depuis douze ans par l’évolution de la GVH dans l’élite. « Quatre titres de champion de France, une demi-finale en ligue des champions, égrène le président Bruno Abraham. En Asie, un joueur comme Kreanga est connu comme une star. »

Autre atout fort, le centre de formation qui accueille une vingtaine de jeunes de la sixième à la terminale. Créée en 2001, dotée d’un internat à la maison pour tous en 2002, la structure est labellisée centre d’entraînement et de formation des clubs (CEFC) depuis 2006. « Ça fait partie du paysage aujourd’hui, on a l’impression que le centre a toujours existé. »

Onze salariés.

Avec 100 % de réussite au bac et au brevet des collèges, le centre de formation, unique structure de genre en France, est obligée de refuser des candidats chaque année.

Ce tableau flatteur est complété par la vingtaine d’équipe amateurs qui, de la nationale 2 aux jeunes, font de la GVH tennis de table un poids lourd de la petite balle jaune.

Le club fonctionne un peu comme une PME, dont le budget annuel, le plus haut de l’Hexagone, s’élève à un peu plus de 800 000€. La GVH tennis de table fédère une cinquantaine de partenaires privés du pays de Lorient. Et reçoit le soutien de la Ville, de la communauté d’agglomération, du Conseil général… L’entreprise du ping pong emploie onze salariés : « Cinq joueurs professionnels, trois entraîneurs, un manager général, un commercial et une maîtraisse d’internat. »

L’espoir d’une nouvelle salle

Il y a un hic dans cette belle histoire. Le développement du club est bridé par les locaux exigus et vétustes de sa vénérable salle, issue du temps du patronage de la Garde-du-Vœu. « Dès qu’il pleut, il y a des infiltrations. Nous utilisons la salle à 200 %. L’été nous accueillons 400 stagiaires, mais à Etel. Les matchs de pro A ont lieu ici, mais nos joueurs professionnels ne peuvent pas s’y entraîner ! »

Alors oui, le président Abraham rêve depuis vingt ans d’une salle moderne qui réunirait le spectacle sportif, l’accueil des partenaires, l’entraînement et sa logistique, ainsi que l’hébergement des stagiaires et des jeunes en formation. « Un centre international d’entraînement et de formation, qui permettrait d’accueillir les grandes équipes comme la Chine, la Corée, le Japon … Et de faire du business pour toute la Bretagne Sud. »

Un premier projet d’agrandissement de la salle actuelle a été déposé avant 2010. Le club a tout récemment monté deux projets de création de salle, plus ambitieux. A Kerlivio ou à Toul Douar.

Bruno Abraham a la conviction qu’un projet va déboucher d’ici un an. Mais le club ne peut pas le concrétiser tout seul. La (petite) balle est surtout dans le camp des collectivités

Source Ouest France

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