GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

25/11/2016 | Ligue des Champions

« EN FRANCE, ON ASSOCIE HENNEBONT À KRÉANGA… »

Ligue des champions. Hennebont- Sarrebruck, ce soir (20h). Aligné face aux Allemands, le Grec joue à la GVHTT sa 14ème et dernière saison, plus en retrait.

Son histoire d’amour avec Hennebont a failli prendre fin l’an dernier. Kalinikos Kréanga arrivait en fin de contrat au terme d’un pénible épisode 2015-2016 conclu par une décevante cinquième place du club. Avec un bilan de 13 victoires pour 17 défaites en numéro 4, le bilan sportif du Grec ne jouait pas en sa faveur pour la prolongation de son bail. Son historicité et son expérience, en revanche, ont été déterminantes face à Dmitrij Prokopcov (République Tchèque, n°78 mondial), qui n’a, lui, pas été conservé. « En France, on associe Hennebont à Kréanga… », choisit le coach de la GVH, Boris Abraham, pour illustrer ce que représente le joueur Grec au sein du club. L’histoire ne pouvait donc pas se terminer ainsi.

Numéro 4 dans la hiérarchie, comme l’an passé, Kalinikos Kréanga reste, cette saison, plus en retrait encore. Ce soir, suite au forfait de Chien-An (laissé au repos), il sera utilisé pour la quatrième fois de la saison seulement contre Sarrebruck. Mais cette année, le quadruple champion de France Hennebontais (2005, 2006, 2007 et 2009) n’a toujours pas connu la moindre victoire. « Bien sûr que je suis déçu de mes résultats aujourd’hui, mais j’essayerai toujours de faire de mon mieux pour le club », plaide-t-il.

« UNE MANIÈRE D’ACCEPTER LA VIE, JE NE SUIS PLUS JEUNE »

Son influence au sein du vestiaire ne peut pas, elle, se mesurer. Leader expérimenté, il a vécu les meilleures périodes Hennebontaises et a accepté le nouveau rôle qui lui a été confié auprès de ses jeunes partenaires (24 ans de moyenne d’âge). « C’est plus une manière d’accepter la vie que d’accepter mon rôle. Je ne suis plus un jeune joueur, je n’ai plus les mêmes qualités que quand j’étais le leader de l’équipe, philosophe le pongiste de 44 ans. J’ai des atouts différents, comme l’expérience, et je dois être présent auprès des jeunes qui sont désormais Liam (Pitchford), Quentin (Robinot), et Chien-An (Chen) ».

De là à se découvrir une vocation d’entraineur ? « Je dois prendre le temps d’y penser, coupe l’intéresser, sans botter en touche. Donner des conseils sur le bord du terrain en tant que joueur d’expérience et entrainer, faire des choix, ce n’est pas la même chose. Je ne pense pas que je sois encore prêt pour ça, même si j’apprends beaucoup cette année avec Boris (Abraham, l’entraineur). Le technicien Hennebontais, lui, ne se prive pas d’un regard expert supplémentaire. « Je lui demande son avis parfois, c’est aussi mon relais dans le vestiaire. Il a toutes les qualités pour entrainer », confie-t-il. Mais pour l’instant, Kalinikos Kréanga préfère ne pas penser à son après-carrière, « ce n’est pas le moment », souffle-t-il, avec raison.

COACH « KALIN’ » OU CHAMPION KRÉANGA CE SOIR ?

Car ce soir, c’est moins du coach « Kalin’ » que du quadruple champion de France Kréanga dont aura besoin la Garde du Vœu face à Sarrebruck (1er). Boris Abraham avait choisi, à l’aller (défaite 3-0 en Allemagne le 7 octobre) de lancer le Grec pour son premier match de la saison. Il avait déçu en s’inclinant par trois sets face au Portugais Tiago Apolonia. À Charles Abraham, il a l’occasion, ce soir, de véritablement démarrer sa saison. De joueur, cette fois-ci.

SOURCE : Ouest-France du 25 novembre 2016 par Nicolas Tavares.

HENNEBONT :

Liam Pitchford (Angleterre, n°48 mondial) ; Quentin Robinot (France, n°94 mondial) ; Kalinikos Kréanga (Grèce, n°119 mondial). 

Entraineur : Boris Abraham.

SARREBRUCK :

Tiago Apolonia (Portugal, n°23 mondial) ; Bojan Tokic (Slovénie, n°40 mondial) ; Patrick Franziska (Allemagne, n°52 mondial) ; Patrick Baum (Allemagne, n°58 mondial).

Entraineur : Slobodan Grucic.

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