GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

06/11/2016 | Ligue des champions tennis de table coupe d'europe

BORIS ABRAHAM : « ON NE POUVAIT PAS MIEUX SE RASSURER »

Ligue des Champions. Hennebont-Bogoria : 3-0. La Garde du Vœu a décroché ses deux premières victoires de la saison en dix jours. Idéal au moment de reprendre le championnat.

Quatre questions à Boris Abraham, entraineur d’Hennebont.

 

C’est votre deuxième victoire en dix jours, et la deuxième de la saison…

On est en progrès, tout ce qui s’est passé ce soir est très encourageant. Je ne pensais pas être dans cette situation là au bout de trois matchs, c’est parfait, on a pris une sérieuse option pour les quarts de finale. Il faudra battre Ostrava (1er décembre, salle Charles Abraham) au match retour et gagner deux sets face à Sarrebruck ou Bogoria pour se qualifier. Mais ce n’est que la Ligue des Champions, il va falloir débloquer notre compteur en championnat maintenant (4ème journée mardi, contre Angers). On ne pouvait pas faire mieux pour se rassurer.

Qu’avez-vous pensez de la prestation de Chen, de retour dans le trio ?

C’est ce que j’ai le plus aimé. On a vu un Chen top, c’est très bon pour l’équipe, et je suis content pour lui, son début de saison a été compliqué. Je savais qu’il était capable de battre Gao Ning, il l’avait déjà battu quand le Singapourien était à Chartres (2009-2015).

C’est pourtant Liam Pitchford qui a démarré…

C’était logique, il y avait beaucoup de pression et j’ai voulu la mettre sur Liam plutôt que sur Chen, qui affrontait Gao Ning. C’est notre joueur le plus en forme actuellement et c’était important de mener 1-0. Ce n’est pas une sanction vis-à-vis de Chen.

Quelles ont été les clefs du match ?

On était très compétitifs et on les savait handicapés par l’absence de Gionis (n°30, blessé, il n’a pas fait le déplacement). Je pense aussi que le coach adverse (Tomasz Redzimski) a une part de responsabilité dans la défaite des siens. Il tenté un coup de poker en faisant démarrer le jeune artur Michalczk (Pologne, non classé, 15 ans). Ça a mis beaucoup de pression sur Gao Ning et Daniel Gorak puisque ça les obligeait quasiment à faire un sans faute.

SOURCE : Ouest France du dimanche 6 novembre 2016, par Nicolas Tavares.

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