GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

22/09/2016 | Pro A - Tennis de Table

BORIS ABRAHAM "C'EST SURTOUT DANS LE TÊTE"

Pro A. La Romagne-Hennebont : 3-2. Troisième défaite en trois matches pour les Morbihannais, qui voient le doute surgir en ce début de saison.

Que s’est-il passé mardi soir ?

J’ai beaucoup de regrets. Une nouvelle fois, on entame bien la rencontre. Et après, alors qu’on a toutes les conditions pour prendre les devants, voire conclure, on bloque. Ce n’est pas vraiment une question de niveau, le niveau on l’a, mais surtout un problème mental. Il faut vite qu’on retrouve la victoire, et que surtout on arrive à mieux gérer les moments importants.

Vous pensez à des confrontations en particulier ?

Pour débuter, Quentin mène devant le leader de La Romagne. Et puis un temps mort qui le dérègle. Pour qui, pour quoi, il déjoue ensuite et perd (1-0). Liam nous remet dans les rails, de façon logique (1-1). Après la pause, on négocie mal le match une nouvelle fois, même si Chen l’emporte, en cinq sets (1-2). Par la suite, Liam commence bien mais s’incline (2-2). Après, Quentin perd même s’il entame très bien son match (3-2). C’est un peu un remake de tout ce qu’on a vécu depuis le début de la saison. Il y a beaucoup de déception quand on regarde de plus près la physionomie de cette rencontre.

Comment expliquer ces défaillances ?

Si on fait le bilan individuel de Quentin et Chen depuis le début de la saison, il y en a un à 0 victoire sur 4, et l’autre à 1 victoire sur 4. C’est sûr que ce n’est pas bon. Après, c’est surtout dans la tête. Ils gambergent un peu trop, ils se mettent une pression assez énorme, ils n’arrivent pas à conclure. Si c’était une question de niveau, ils se seraient inclinés assez facilement.

Êtes-vous inquiet pour la suite ?

Non, mais je ne peux pas dire que je suis confiant non plus. Comme je l’ai dit aux gars, on a le niveau de jeu. Donc c’est mentalement qu’on doit progresser. J’ai quand même espoir car on va avoir une trêve et la Coupe d’Europe arrive ensuite. Elle doit nous permettre de nous lâcher et de nous « refaire la cerise ».

Source Ouest France du 22/09/16

Arnaud Huchet

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