GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

13/04/2016 | championnats de France 2016 à Brest

Quentin Robinot : « J’ai gagné en maturité »

 

Championnat de France à Brest à partir de vendredi. Licencié à Hennebont, le Parisien sera la principale chance de podium d’une délégation bretonne qui évoluera à domicile.

 

Auteur de solides prestations en Pro A (13 victoire – 10 défaites), Quentin Robinot ‘n°104 mondial) s’est imposé comme l’un des piliers de la Garde du Vœu d’Hennebont cette saison. Sa troisième année dans le Morbihan semble être celle de la confirmation. Elle le sera d’autant plus si l’ancien champion d’Europe junior (2009) parvient à décrocher une médaille aux championnats de France. Son objectif.

 

Comment vous sentez-vous à quelques jours du début de la compétition ?

Ca va plutôt bien. J’ai été malade dernièrement, mais ça va beaucoup mieux. J’arrive à bien m’entraîner et je n’ai pas de pépin physique, c’est le principal. Je pense que, depuis le début de l’année 2016, je joue un bon tennis de table, donc j’aborde avec confiance ces championnats de France. Je ne me mets pas de pression particulière même si je sais que c’est le rendez-vous de l’année au niveau national.

Quel sera votre objectif ?

J’aimerais décrocher une médaille, je n’en ai jamais eu aux championnats de France individuel (1). Monter sur le podium alors que l’épreuve se déroule pour la première fois dans le finistère serait d’autant plus fort. Dans la mesure où je suis licencié à Hennebont, jouer en Bretagne est une motivation supplémentaire. Mais je ne me mets pas de pression par rapport à ça.

Ces championnats ne sont-ils pas aussi l’occasion de confirmer votre bonne saison avec Hennebont ?

C’est vrai que ce serait vraiment génial de clore cette saison par une médaille. Je suis très content de ce que j’ai fait jusqu’à présent, mais j’espère que ce n’est pas fini et que le meilleur reste à venir.

 

Du fait que vous soyez double champion de France junior (2010 et 2011), vous sentez-vous « obligé », dans la logique des choses, d’être sacré chez les seniors à l’avenir ?

En quelque sorte, oui. C’est un de mes objectifs, c’est indéniable. Mais on est nombreux à vouloir remporter le titre, ce ne sera pas évident. J’espère pouvoir saisir ma chance dès cette année, sinon, je reviendrai l’année prochaine et ainsi de suite jusqu’à ce que je gagne.

Après avoir été handicapé par une blessure à l’épaule, comment jugez-vous votre jeu ?

Il est probable que j’ai joué l’un de mes meilleurs tennis de table ces derniers mois. Après, je pense toujours pouvoir faire beaucoup mieux. Je continue à travailler à l’entrainement pour essayer de franchir des paliers. Je pense d’ailleurs en avoir franchi un grand cette saison.

 

Peut-on dire, avec du recul, que cette blessure a été un mal pour un bien ?

Oui et non. Elle a énormément retardé ma progression. Quand je me suis blessé, je venais d’atteindre les quarts de finale des championnats d’Europe, et je pointais à la 94ème place mondiale. Je me suis ensuite retrouvé 140ème mondial, en train de cravacher pour réintégrer l’équipe de France… Mais c’est la vie. Parfois ça ne se passe pas comme on l’avait prévu. J’ai pris du recul par rapport au tennis de table durant cette période, je me suis tourné vers d’autres choses que je n’aurais sans doute pas eu la curiosité de découvrir en temps normal. On peut donc dire que « grâce » à cette blessure, j’ai gagné en maturité.

Source Ouest France du 13/04/16 propos recueilli par Malo Richard

 

(1)     Quentin Robinot a déjà participé à quatre championnats de France, mais n’a jamais fait mieux qu’un quart de finale. Il s’est arrêté trois fois en huitième de finale.

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