GV HENNEBONT
TENNIS DE TABLE

26/08/2015 | Le 8 septembre à Hennebont présentation de notre nouveau joueur

HENNEBONT S’OFFRE UNE STAR DU PING MONDIAL

Pro A. Privé de Chen Chien-An, blessé jusqu’ en janvier, le club Morbihannais a frappé un énorme coup en s’offrant les services du jeune prodige japonais Koki Niwa (20 ans), onzième joueur mondial.

Dans le petit monde du tennis de table, c’est « le transfert » de l’année en Europe. L’équivalent de l’arrivée du footballeur Angel Di Maria au Paris SG. A seulement vingt ans, Koki Niwa fait déjà partie du gratin mondial depuis trois ans. Actuellement onzième au classement ITTF, le Japonais est un monstre de précocité. Plus jeune joueur sélectionné en équipe nationale chez les juniors (11 ans), retenu pour les jeux Olympiques en 2012 à dix-sept ans, il compte à son palmarès deux titres de champion du monde chez les juniors, en double en 2010 puis en simple en 2011.

Cette saison, le petit prodige Japonais (1m62) évoluera donc à Hennebont. Officialisée tardivement, son arrivée dans le Morbihan n’était, initialement, pas prévue. Mais tout s’est précipité ces dernières semaines lorsque les dirigeants de la Garde du Vœu ont appris qu’ils devraient se passer de leur leader, le Taïwanais Chen Chien-An, blessé au dos, durant la moitié de la saison. « On aurait pu partir avec Kalinikos (Kréanga), Dmitrij (Prokopcov) et Quentin (Robinot), mais c’était prendre un risque sachant que le championnat de Pro A n’a jamais été aussi relevé que cette année, souligne l’entraîneur Hennebontais, Boris Abraham. Du coup, Kalin’ m’a fait bénéficier de ses contacts chez Butterfly pour que je puisse solliciter Koki (Kréanga et Niwa possèdent le même équipementier). »

L’affaire n’était pas réglée pour autant. Car au-delà de l’aspect financier, il fallait d’abord convaincre un joueur qui avait déjà refusé plusieurs offres de clubs Européens. Et qui n’envisageait pas de revenir évoluer sur le Vieux Continent malgré une première expérience réussie à Frickenhausen, où il avait été le meilleur joueur du championnat Allemand (dix-sept victoires pour une seule défaite) lors de la saison 2013-2014. « L’avantage est qu’il connaissait Hennebont. Il sait que Kalin’ est chez nous depuis onze ans, que Ryu (Seung Min) a également passé trois saisons au club, poursuit Boris Abraham. Il sait où il met les pieds en signant chez nous. »

« UN SIGNE FORT »

En attirant le gaucher Japonais, Hennebont a donc réussi un énorme coup. « C’est un signe fort qu’on envoie aux élus Hennebontais et à ceux de Lorient Agglomération, souligne le président Bruno Abraham. On leur prouve qu’on a la volonté de rester parmi les meilleurs clubs Français et Européens (même si Niwa ne sera pas qualifié pour la Ligue des Champions cette saison). On est installé en Pro A depuis treize ans, les gens ne se rendent d’ailleurs plus compte de l’exploit que cela représente. A partir du moment où je savais que Chen ne pourrait pas rejouer avant janvier, on a cherché un joueur de très haut-niveau. »

Pour cela, les dirigeants Hennebontais n’ont pas hésité à faire un gros effort financier. « Notre bonne gestion de ces dernières saisons nous permet aujourd’hui de nous offrir un joueur de ce calibre, ajoute Bruno Abraham. On a aussi bénéficié de concours de Butterfly, qui voulait placer une de ses têtes de pont dans le championnat de France et qui regarde avec intérêt ce qui se fait à Hennebont. Car on est aujourd’hui le seul club Européen à avoir crée une activité économique autour du ping à travers nos stages, qui attirent des gens du monde entier. On sait malgré tout que pour boucler notre budget, on devra trouver de nouveaux partenaires, mais c’est notre boulot que d’y parvenir. » Celui de Koki Niwa sera d’emmener Hennebont vers un cinquième titre de champion de France qui fuit le club Breton depuis 2009.

SOURCE : Ouest-France du 26 Aout 2015, par Stéphane Bacro.

 

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