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TENNIS DE TABLE

28/11/2020 | stage tennis de table tennis table training camp

Tennis de table. Pro A : Hennebont fait tomber le leader invaincu Pontoise-Cergy

 Hennebont recevait Pontoise-Cergy, vendredi soir, pour la quatrième journée de Pro A. Les Morbihannais sont venus à bout du leader (3-1), jusque-là invaincu cette saison, et lancent leur saison.

Le chaudron sonnait bien creux, vendredi soir, à Hennebont, pour la quatrième journée de Pro A. Sans leur public, les Morbihannais ont pourtant offert du spectacle, en battant sans trembler les leaders de Pro A Pontoise-Cergy, jusque-là invaincus.

Pour son grand retour dans le Morbihan, l’ancien Hennebontais et néo-Pontoisien Quentin Robinot a commencé par donner du fil à retordre à l’Égyptien Omar Assar. Mené d’entrée 6-0 dans la première manche et en difficulté dans la troisième (2-11), le 38mondial est parvenu à renverser la vapeur pour mettre Hennebont sur de bons rails.

Parfois agacé et auteur de nombreuses fautes directes, Omar Assar a su accélérer son jeu pour pousser son adversaire à la faute et recoller au score avant d’emporter la partie (3-2).

Son successeur sur le terrain Cédric Nuytinck n’a, lui, pas tremblé dès l’entame de sa partie. Si la première manche a été à sens unique en faveur du Belge (11-4), la deuxième a été beaucoup plus accrochée. D’abord à l’avantage de Tristan Flore, c’est finalement l’Hennebontais qui reprend la main pour l’emporter (11-9). Encore mieux pour Hennebont : mal engagé et même mené 5-0 par le Pontoisien, Cédric Nuytinck a finalement remporté la troisième et dernière manche de cette partie, pour une victoire nette et sans bavure.

Titulaire pour la première fois de la saison, Samuel Walker a eu fort à faire contre l’ancien n° 19 mondial Adrien Mattenet. Après une première manche très disputée mais perdue (10-12), le Britannique a pris l’ascendant sur son adversaire du soir, menant jusqu’à 6-0 dans la deuxième (11-5). A la suite d’une troisième manche remportée par Samuel Walker (11-8), c’est par un magnifique échange entre les deux protagonistes que s’est amorcée la quatrième, finalement remportée par le Français (9-11). Pas suffisant cependant pour le Britannique et Hennebont, alors à une manche de la victoire, laissant ainsi revenir Pontoise-Cergy à une partie à deux.Pour le quatrième match de la soirée, Omar Assar est revenu en fanfare sur le terrain, infligeant un 11-2 à Tristan Flore. Après une deuxième manche plus disputée (11-9), l’Egyptien offre finalement la victoire à Hennebont (11-9).

La fiche

Match 1. Omar Assar (Égyptien, 38e mondial) bat Quentin Robinot (Français, 183e) : 3-2 (6-11, 11-7, 2-11, 11- 8, 11-6). HENNEBONT – PONTOISE-CERGY : 1-0.

Match 2. Cédric Nuytinck (Belge, 55e) bat Tristan Flore (Français, 116e) : 3-0 (11-4, 11-9, 11-8). HENNEBONT – PONTOISE-CERGY : 2-0.

Match 3. Adrien Mattenet (Français, non-classé) bat Samuel Walker (Britannique, 96e) : 3-1 (10-12, 11-5, 11-8, 9-11) HENNEBONT – PONTOISE-CERGY : 2-1. 

Match 4. Omar Assar bat Tristan Flore : 3-0 (11-2, 11-9, 11-9). HENNEBONT – PONTOISE-CERGY : 3-1.

 

Boris Abraham, entraîneur de la Garde du Vœu d’Hennebont : « C’est une belle performance ce soir (vendredi). J’ai peut-être un peu de regrets, on aurait pu gagner 3-0. Le premier match, entre Omar Assar et Quentin Robinot, a été le plus déterminant de la soirée. D’abord un peu passif dans le premier set, Omar a su ensuite réagir. Il s’est bien battu pour nous mettre dans les bons rails. Cédric (Nuytinck) a été très solide. On pensait que Sam (Walker) avait fait le plus dur ensuite, mais n’a finalement pas réussi à conclure. Il s’est un peu crispé. Dans le quatrième match, Omar a été très bon. »

Quentin Robinot, joueur de Pontoise-Cergy, ex-Hennebontais : « C’est notre première défaite de la saison. On ne pouvait pas s’attendre pas à gagner tous les matches. Hennebont a été très bon. Omar Assar a fait deux super matches, et Cédric Nuytinck a ensuite assuré contre Tristan (Flore). Revenir ici ? Ça m’a fait plaisir de revoir tout le monde. C’est juste dommage qu’il n’y ait pas de public. Mais ce n’est que partie remise. »

Source : Ouest-France du 28/11/20 par Juliette Michenaud

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